> Vivre dans un Chambéry laïc - où pour autant beaucoup de personnes ne sont pas athées
Quelques faits, qui ont été très bien explicités et mis en lumière par Irène Bachler, philosophe, autrice de « La Laïcité, faire la paix » qui est intervenue ce soir-là :
La laïcité, c’est la non intervention de la religion dans les affaires publiques, mais L’expression de la foi dans l’espace public est un fait permis par l’État. La loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905 impose la neutralité confessionnelle de la puissance publique, et l’indépendance de l’État par rapport aux religions, quelles qu’elles soient. La laïcité a pour but de permettre aux femmes et aux hommes d’être égaux et libres de pratiquer leur religion s’ils en ont une. Nombreuses sont les personnes qui ont une croyance religieuse ou spirituelle, mais il existe peu d’espaces de rencontres entre elles et les personnes qui n’ont pas de croyance religieuse, ou en ont une différente de la leur.
A partir de ces faits, nous nous sommes interrogé-es sur les relations entre croyants et non –croyants, ainsi que les rapports entre les différents groupes religieux dans le quotidien de notre ville. Le sujet étant omniprésent mais largement tabou, ignoré, l’espace de discussion qui s’est ouvert a permis de sortir des dogmes, pour entendre les points de vues mêlés de personnes athées, agnostiques, musulmanes, juives, chrétiennes sur ce que pourrait apporter à notre quotidien une laïcité mieux comprise.
Les 80 personnes présentes à cette soirée ont fait de la politique en émettant des propositions concrètes, qui sont autant de pistes pour que tout le monde et toutes les spiritualités trouvent leur place dans la cité, à travers la concertation et des actions menées par les citoyen-nes.
A nous d’inventer de nouvelles façons pour construire ensemble pour plus de paix et d’écoute mutuelle.
Bel espoir, non ?
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